Les vicissitudes d’une procédure de recrutement sont nombreuses, mais à l’aune de notre ère contemporaine, le plus difficile est certainement de trouver un candidat intéressé par l’offre d’emploi et dans l’idéal qualifié pour le poste. Dans cette quête, l’employeur peut être amené à recruter un travailleur étranger. Cette démarche s’accompagne d’obligations particulières sanctionnées pénalement.

Quelle obligation pour l’employeur ?

L’employeur, envisageant le recrutement d’un étranger non ressortissant de l’Union européenne, de l’espace économique européen ou de la Suisse, s’assure auprès des administrations territorialement compétentes de la validité du titre autorisant l’étranger à exercer une activité salariée en France.

La demande de l’employeur est adressée au préfet au moins 2 jours ouvrables avant la date d’effet de l’embauche. Le préfet notifie sa réponse à l’employeur dans un délai de 2 jours ouvrables à compter de la réception de la demande.

Quelles sont les sanctions applicables ?

Le fait de ne pas s’assurer de l’existence de l’autorisation de travail est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe, soit 1 500 € minimum jusqu’à 15 000 € maximum.

Le défaut de vérification des titres de travail est lié à des infractions pénales et vous expose à de lourdes sanctions.

N’hésitez pas à contacter votre expert-comptable afin qu’il vous accompagne dans les vérifications à opérer !