Vous faites appel à des sous-traitants ? Cette pratique est très utilisée en France pour permettre aux entreprises de supporter un surcroit de travail. Ou même gérer des tâches spécifiques. Néanmoins, la sous-traitance est une pratique très encadrée. Et l’employeur doit respecter scrupuleusement certains point s’il ne veut pas risquer de se faire poursuivre pour travail dissimulé.

Sous-traitant : vérification

Pour un contrat supérieur à 3000 €, un donneur d’ordre doit vérifier que le sous-traitant est à jour de ses obligations sociales, au niveau des déclarations et du paiement des cotisations. Cette vérification se déroule au moment de la conclusion du contrat, puis tous les 6 mois.

Vous devez obtenir :

  • Un extrait Kbis ou un avis de situation au répertoire SIRENE,

  • une attestation de cotisations URSSAF de moins de six mois,

  • une attestation de régularité fiscale (à demander au SIE),

  • une déclaration sur l’honneur à compléter par le sous-traitant.

Si vous ne respectez pas ces étapes, vous pouvez potentiellement être condamné à régler les cotisations de votre sous-traitant si ce dernier a effectivement eu recours au travail dissimulé. Et attention, ça peut vous couter cher !

Les peines peuvent aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000€ d’amende pour les personnes physiques, et jusqu’à 225 000€ pour les personnes morales.

Vous devez donc être rigoureux, afin d’éviter de courir de tels risques. Et si vous avez un doute sur la probité de votre sous-traitant, nous vous conseillons de ne pas signer de contrat, tout simplement.

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